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Je regardais autour de moi : le matin naissait. 
Une aube pas comme les autres, comme si le jour avait disparu et laissé derrière lui des années de silence, celui qu’il faut admettre. Puis, subitement, la lumière sortait de sa nuit de cendres jetées par le volcan qui m’avait emmenée dans ses scories obscures pour me faire croire qu’il n’y avait plus de route vers les jaunes, les rouges et les bleus. 
Mais moi, la lumière, j’y croyais. 
Je cherchais juste le moyen d’ouvrir la fenêtre qui me laisserait entrevoir la lueur nouvelle, celle qui me permettrait de chevaucher à nouveau dans une forêt de feuillus où déjà, la rouille dominait. Comme ce nouveau jour, je renaissais à l’heure de cette aube d’automne.

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Pascal VANIER – Tableau Aube d’Automne – 28/10/2018
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